L’endométriose est une maladie qui se manifeste uniquement chez les femmes. Il s’agit de la présence anormale de tissu endométrial hors de la paroi utérine intensifiant ainsi les douleurs ressenties pendant les règles. Cependant, elle reste souvent inconnue de plusieurs femmes jusqu’au diagnostic d’une éventuelle infertilité. Malheureusement, un diagnostic tardif donne lieu à plusieurs complications. Voici donc quelques conseils à prendre en compte pour réduire les dangers en cas d’endométriose.
Faire un examen clinique chez un spécialiste
L’examen clinique chez un gynécologue est une étape très importante pour déterminer le stade évolutif de votre maladie. Il permet en effet de faire le bilan sur l’état de l’utérus et de l’ovaire. De plus, le médecin en considérant les signes apparents observés peut mieux orienter son diagnostic. Après cette étape, le spécialiste prend des mesures préventives, curatives ou il peut prescrire d’autres examens afin de faire la lumière sur votre affection.
Faire des examens d’imagerie médicale
La méthode rapide de détection d’endométriose est l’échographie comme le dit https://echomonde24.fr/. À ce stade, plusieurs examens peuvent être effectués. L’échographie est le premier examen prescrit et peut être accompagnée d’un scanner ou d’une IRM du pelvis. Ces diverses explorations fournissent une image exacte de l’utérus et ses trompes. Elles permettent en général d’identifier avec précision les tissus endometriaux développés hors de la paroi utérine. Ainsi, le médecin peut poser un diagnostic concret pour penser à la prise en charge adéquate pouvant mettre fin aux douleurs continuelles.
L’échographie peut se faire par voie endovaginale ou sus-pubienne, selon la nature de l’exploration ou la méthode choisie par le praticien. La patiente allongée sur un lit gynécologique voit passer une sonde sur sa partie abdominale pour une exploration sus-pubienne. Quant à l’examen endovaginale, une sonde est insérée dans le vagin pour l’exploration. Ces deux types d’échos présentent des avantages particuliers.
Le scanner et l’IRM sont quant à eux prescrits pour une meilleure exploration des organes génitaux. Pour le déroulement, vous n’avez qu’à vous allonger sur un lit pendant le passage de rayonnements spécifiques. Ces derniers permettent l’obtention des images en coupe pour mieux étudier l’utérus, les trompes et les cellules endométriales. Il est aussi possible d’explorer les kystes ou les anomalies présentes au niveau de l’appareil génital, tout en étudiant leur structure.
Suivre des soins de qualité contre l’endométriose
Après un diagnostic précis, vous devez enclencher les soins adéquats pour éviter les complications liées à cette maladie. Le traitement permet de limiter le développement, ou d’éliminer les fragments endometriaux à la base de l’affection. La pathologie peut être éradiquée à travers un traitement hormonal ou chirurgical. La prise en charge hormonale se fait par la pose de contraceptifs visant à stopper momentanément les règles et peut même entraîner une prise de poids.
Il peut se faire aussi à travers la pose d’implants, d’un stérilet ou la prise d’hormones visant à instaurer une ménopause artificielle. Ces actes favoriseront la régression des tissus utérins présents sur d’autres organes. Le traitement chirurgical par contre est radical et est utilisé en dernier recours. Il permet d’éliminer uniquement les lésions d’endométriose afin d’éviter les complications telles que l’infertilité. En général, en présence des signes d’une endométriose, vous devez consulter un gynécologue afin d’en savoir plus sur les mesures à adopter pour éviter les complications.